Vous avez acheté votre appareil photo et vous êtes totalement impatient de commencer vos prises de vue. Cependant, en regardant sur votre appareil photo, vous voyez différents modes de sélection : P, A, S, M (ou P, Av, Tv, M pour Canon). Vous entendez parler de mode semi-automatique, et vous ne savez pas à quoi cela correspond, ou lequel choisir en priorité.
Par ailleurs, en vous renseignant, vous savez qu’il est primordial de maîtriser ces fonctionnalités pour faire des belles photos. Il y a le mode automatique, le mode manuel et le mode semi-automatique. Et, vous vous sentez perdu !
En effet, vous voyez ouverture du diaphragme, vitesse d’obturation, gestion de la montée en ISO, vous ne savez plus où donner de la tête.
Mais, pas de panique, je suis là pour vous aider ! Je vais vous expliquer de manière simple et pratique quand et comment utiliser le mode semi-automatique dans les règles de l’art, parce que oui, c’est le mode à privilégier.
Pour utiliser le mode semi-automatique, il faut maîtriser le triangle d’exposition
Avant d’entrer directement dans les détails, laissez-moi vous raconter une anecdote. Promis, ce ne sera pas long.
Lorsque j’ai débuté ma pratique de la photo, j’avais déjà lu pas mal d’articles sur internet. Parmi les nombreux conseils qui y étaient prodigués, il y avait le sacro-saint mode manuel (M). De nombreux photographes ne juraient que par ce mode manuel, disant que lui seul pouvait permettre la photo parfaite.
En conséquence, je me suis acharné dès le début à utiliser ce fameux mode manuel. J’étais tout content, tout fier de moi après mes prises de vues. En rentrant chez moi, je me suis empressé d’aller sur mon ordinateur pour importer les photos.
Résultat : quelques photos réussies, mais le reste est sois surexposé, soit sous-exposé, avec en prime quelques photos floues au passage. Le bokeh (profondeur de champ) n’était pas vraiment présent non plus là où je le souhaitais.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je ne dis pas que le mode manuel est à bannir. Par contre, je dirais qu’il est fortement déconseillé aux débutants d’une part, et que d’autre part même des photographes plus avancés peut parfaitement utiliser un mode semi-automatique.
Du coup, ne jurer que par le mode manuel n’est pas tout à fait judicieux. (à mon humble avis). L’utilisation d’un mode semi-automatique est tout aussi efficace ! En effet, la technologie a tellement évolué, et les ingénieurs ont permis une nette amélioration des capacités technologiques des appareils photo.
Par conséquent, la plupart des appareils photo récents aujourd’hui font parfaitement le boulot de la bonne correction exposition. De plus, ce type de recommandation pourrait induire en erreur de nombreux débutants qui voudraient aller trop vite, et donc les décourager.
Maintenant que vous savez cela, il est temps de maîtriser les bases de la photographie pour utiliser le bon mode semi-automatique.
La vitesse d’obturation
La vitesse d’obturation peut se définir par la vitesse avec laquelle l’obturateur de l’appareil photo s’ouvre et se referme. En d’autres termes, Plus la vitesse est lente, plus l’obturateur reste ouvert longtemps.
Cela aura pour effet deux conséquences :
- 1/ Jouer sur la netteté du sujet photographié lorsqu’il est en mouvement (voiture, animal, etc.)
- 2/ Agir sur la quantité de lumière reçue (photo plus claire ou plus sombre)
Une vitesse d’obturation rapide va permettre d’une part de figer un sujet mouvement (photo nette), et d’autre part de diminuer la quantité de lumière reçue. En effet, La photo est prise tellement rapidement que le capteur n’a pas le temps de recevoir assez de lumière pour bien exposer la scène photographiée.
Dans ce cas, si l’image est trop sombre, vous chercherez à compenser en ouvrant davantage le diaphragme (que nous verrons juste après) ou en augmentant la sensibilité ISO.
Dans le cas inverse où l’image est trop claire (du fait d’une vitesse d’obturation trop longue), vous chercherez à compenser en fermant davantage le diaphragme ou en baissant la sensibilité ISO.
Vous commencez sans doute à comprendre que les différents paramètres du triangle d’exposition sont interdépendants. D’où la nécessité de les maîtriser.
Prenons un exemple :
Vous souhaitez photographier votre chien en train de courir dans votre jardin. Si vous voulez avoir une image nette de votre chien, il faut sélectionner une vitesse d’obturation élevée. En fait, plus votre chien bouge vite, plus vitesse doit l’être également.
Au contraire, si vous faites une photo de portrait, la vitesse peut être lente.
L’ouverture du diaphragme
Ce paramètre concerne l’ouverture du diaphragme. Autrement dit, c’est un élément mécanique composé de lamelles venant s’ouvrir ou fermer pour réguler la captation de la lumière). Il peut également être électronique.
Cela aura pour effet deux conséquences :
- 1/ Agir sur la profondeur de champ, aussi appelée bokeh (flou d’arrière-plan)
- 2/ Jouer sur la quantité de lumière reçue (photo plus claire ou plus sombre)
En effet, plus le chiffre est petit, plus l’ouverture du diaphragme est grande, et inversement. Pour passer d’une valeur à une autre, il faut multiplier la valeur par racine carrée de 2. Plus le diaphragme est ouvert, plus le capteur recevra la lumière et la photo sera claire.
Par ailleurs, l’ouverture ou la fermeture du diaphragme aura également pour conséquence la modification de la profondeur de champ. En d’autres termes, c’est l’effet de flou d’arrière-plan. Plus l’ouverture est grande (chiffre plus petit), plus la profondeur de champ sera réduite (floue en arrière-plan).
Prenons un exemple :
Vous êtes avec votre amie et souhaitez effectuer une photo de portrait. Vous allez donc chercher au maximum à détacher votre amie de l’arrière-plan. Pour cela, vous allez jouer sur le bokeh. Que faut-il faire ?
Tout simplement chercher à ouvrir le diaphragme au maximum pour diminuer la profondeur de champ et créer du flou, après avoir fait la mise au point (autofocus) sur votre amie. De plus, comme il y a plus de lumière qui arrive sur le capteur, vous allez chercher à diminuer la luminosité en augmentant la vitesse.
Encore une fois, cela se serait paramétré automatiquement si vous êtes en mode semi-automatique.
La sensibilité ISO
Ce paramètre concerne la sensibilité du capteur à la lumière. Plus vous augmenter cette valeur, plus le capteur sera sensible à la lumière.
Cela aura pour effet deux conséquences :
- 1/ Agir sur la qualité de l’image, par l’apparition ou non de bruit numérique
- 2/ Jouer sur la sensibilité du capteur du boitier à la lumière
La sensibilité ISO est un paramètre assez sensible, et je vous recommande de ne pas l’augmenter au-delà d’un certain seuil. En effet, plus vous augmenter les ISO, plus il y aura du « bruit » sur l’image (petits grains blancs). Par conséquent, la qualité de la photo s’en trouve dégradée.
En outre, je vous conseille donc dans la mesure du possible de conserver les ISO au plus bas. Puis, jouez sur les deux autres paramètres du triangle d’exposition pour adapter la luminosité. Par exemple, avoir une ouverture assez grande et une vitesse d’obturation assez faible.
En revanche, je tiens quand même à souligner un point important. Ne vous forcez surtout pas à rester à 100 ISO pour espérer avoir la meilleure qualité d’image. En effet, en procédant ainsi, vous pourriez vous retrouver avec une photo beaucoup trop sombre. Et sachez-le, c’est parfois difficilement rattrapable lors de la retouche.
Par ailleurs, les ingénieurs des constructeurs font un travail formidable pour concevoir des appareils photo de plus en plus performants. De ce fait, les boitiers performants peuvent se permettre de montrer très haut dans les ISO et gérer parfaitement les conditions de basse lumière.
Enfin, gardez une chose en tête : ne sacrifiez pas une photo simplement pour éviter le bruit qui ne se verrait quasiment pas sur un écran d’ordinateur.
Maintenant que vous parfaitement compris les tenants et aboutissants du triangle d’exposition, passons aux fameux modes d’exposition des appareils photo numériques.
Le mode presque automatique : Mode Program (P)
Comment fonctionne ce mode presque automatique ?
Le mode program (P) permet à votre appareil photo. Régler automatiquement les paramètres pour permettre une bonne exposition. Alors, quelle est la différence avec le mode automatique me direz-vous ?
La principale différence réside dans le fait de pouvoir modifier un des paramètres à votre guise dans le mode program. En effet, dans le mode automatique, vous n’avez pas du tout la main et vous ne pouvez rien modifier.
Dans le cas du mode program, vous pouvez si vous le souhaitez ouvrir davantage le diaphragme ou encore augmenter le temps de pose en jouant sur la vitesse d’obturation.
Par ailleurs, même si ce n’est pas le mode que je recommande le plus, il peut être utilisé dans de nombreuses situations. Et ce, même par des photographes plus avancés. Par exemple, si vous savez que vous n’allez pas du tout avoir le temps de modifier les réglages d’exposition, vous pouvez être sur le mode program.
L’appareil paramètre automatiquement une bonne exposition, et vous rectifiez l’un des paramètres au besoin. Par exemple, si vous voulez photographier des voitures qui passent, vous pouvez régler la vitesse pour l’abaisser ou la monter en fonction de l’effet désiré.
Quand utiliser ce mode ?
Tout d’abord, comme expliqué précédemment, ce mode n’est pas totalement à bannir. Contrairement au mode automatique qui règle tout et ne vous laisse aucune marge de manœuvre, vous pouvez déjà avoir un peu plus de liberté ici.
En revanche, ce peu de liberté que vous offre ce mode vous empêche d’exprimer pleinement votre créativité et originalité. En conséquence, dans quel cas l’utiliser ?
Lors d’événements spécifiques où vous savez que la luminosité va être souvent changeante, et que les sujets photographiés vont à la fois être immobiles et mobiles.
Cependant, il est clair que si vous souhaitez passer au niveau supérieur sur la qualité de vos photos, il faudra passer au mode semi-automatique.
Le premier mode semi-automatique : Priorité S ou Tv
Comment fonctionne ce mode semi-automatique ?
Le mode semi-automatique S (Speed) ou Tv (Time value) vous laisse entièrement la main sur le paramétrage du temps de pose, et donc, de la vitesse d’obturation.
En d’autres termes, il s’agit ici de donner la priorité au temps de pose et laisser l’appareil gérer l’ouverture et la sensibilité ISO. Dans ce cas, vous aurez généralement une bonne exposition car le boitier gère les autres paramètres pour cela.
Tout ce que vous avez à faire, c’est vous concentrer sur l’effet désiré lors de votre prise de vue.
Quand utiliser ce mode ?
Il vous faudra privilégier ce mode semi-automatique dans les situations où vous voulez photographier des sujets en mouvement. Par exemple, des voitures, des animaux, vos amis en train de courir ou encore des événements sportifs.
Prenons l’exemple ici des voitures. Si vous souhaitez avoir une image bien nette des voitures qui circulent, il vous faudra paramétrer une vitesse d’obturation rapide (temps de pose court). Voici ci-dessous un exemple de vitesse élevée (voir les voitures de droite qui circulent à vitesse plus élevée que celles de gauche qui sont embouteillées).
Vous voyez que les voiture sont bien nettes. En revanche, vous pouvez jouer sur un effet de vitesse pour donner une impression de grande rapidité. Dans ce cas, vous augmenterez le temps de pose et attendrez de prendre la photo de nuit pour avoir un meilleur rendu et jouer sur les lumières des voitures.
Vous voyez un ici un temps de pose très long qui donne l’impression que les voitures roulent à la vitesse de l’éclair. Si vous aviez appliqué un temps de pose plus court (vitesse plus rapide), vous n’auriez jamais obtenu ce résultat.
En conséquence, tout dépend de ce que vous souhaitez faire. En effet, avoir la main sur le mode semi-automatique S (ou Tv) vous permettra d’exprimer pleinement votre créativité.
Maintenant, il est possible de mettre la priorité sur un autre paramètre si vous désirer avoir d’autres effets : l’ouverture.
Le second mode semi-automatique : Priorité A ou Av
Comment fonctionne ce mode semi-automatique ?
Le mode semi-automatique A (Aperture) ou Av (Aperture value) vous laisse entièrement la main sur le paramétrage de l’ouverture du diaphragme, et donc, de la profondeur de champ.
Lorsque vous effectuez une mise au point sur un sujet, vous allez avoir autour une certaine zone de netteté, notamment derrière le sujet. C’est la profondeur de champ.
En d’autres termes, il s’agit ici de donner la priorité à l’ouverture et laisser l’appareil gérer le temps de pose et la sensibilité ISO. Dans ce cas, vous aurez également une bonne exposition car le boitier gère les autres paramètres pour cela.
Par ailleurs, il convient de prendre en compte un autre facteur important qui va influencer votre profondeur de champ : la focale utilisée. Pour rappel, la focale correspond à la distance entre le capteur du boitier et le centre optique de l’objectif. Plus cette focale est courte, plus l’angle de vue sera important, et inversement.
En parallèle, la distance par rapport à votre sujet doit aussi être prise en compte. Plus vous serez proche du sujet, plus le bokeh sera présent (faible profondeur de champ = flou), et inversement.
Quand utiliser ce mode ?
Pour savoir quand utiliser ce mode semi-automatique, c’est très simple. Si vous souhaitez une grande profondeur de champ (et donc pas de flou en arrière-plan), mettez-vous en priorité ouverture.
Utilisez une focale courte si possible (grand angle), avec une faible ouverture du diaphragme (grand chiffre : f/8,0 par exemple). Si le sujet est légèrement éloigné, cela accentuera l’effet de netteté sur la photo.
Au contraire, si vous souhaitez une faible profondeur de champ, mettez-vous en priorité ouverture. Vous aurez un beau flou d’arrière-plan.
Utilisez une focale longue si possible. Rapprochez-vous du sujet le plus proche possible et paramétrez une ouverture maximale du diaphragme (petit chiffre : f/2,8 par exemple).
Vous voyez dans ce second exemple que l’arrière-plan est bien flou. L’ouverture fait bien ressortir les sujets au premier plan.
La gestion automatique ou manuelle des ISO
Parmi les différents paramètres de votre appareil photo, vous pouvez choisir d’avoir la main ou non sur la sensibilité ISO. Soit vous laisser votre appareil gérer tout seul la luminosité, soit vous prenez la main dessus.
Ceci étant dit, je vous conseille généralement de laisser la sensibilité ISO en gestion automatique. En effet, des ISO bas permettront de conserver la meilleure qualité d’image. En revanche, des ISO trop élevés vont causer du bruit numérique.
Par conséquent, vous n’avez pas d’intérêt à les augmenter à proprement parler. Pourquoi ? Parce que dans des conditions de faible luminosité (la nuit par exemple), au lieu de chercher à monter les ISO, il faudrait chercher à ouvrir le diaphragme au maximum et/ou réduire la vitesse au maximum.
En gestion automatique des ISO, la sensibilité du capteur monterait automatiquement. En effet, cela lui permettra de recevoir plus de lumière, et d’ajuster pour avoir une bonne exposition. Du coup, si vous le faites vous-même, vous pourriez monter trop haut dans les ISO. Ce qui causerait au final plus de bruit.
Par ailleurs, pour éviter de monter les ISO, vous pourriez chercher à diminuer encore davantage la vitesse. Mais, cela ne s’applique que si le sujet photographié est immobile (paysage, architecture, etc.).
Au contraire, si vous ne pouvez pas, laisser les ISO monter tout seul. Mieux vaut du bruit (que vous ne verrez peut-être même pas à moins de zoomer à fond) que d’avoir une photo trop sous-exposée.
Le mode totalement manuel : Mode Manual (M)
Comment fonctionne ce mode ?
Le mode manuel vous donne totalement vous laisse entièrement la main sur le paramétrage de l’appareil. En effet, vous devrez gérer aussi bien de l’ouverture du diaphragme et que la vitesse d’obturation.
Généralement l’ISO peut toujours être laissé en automatique. Utiliser ce mode manuel n’est pas quelque chose de compliqué en soit. En effet, il s’agit simplement d’automatisme à acquérir ?
Plus vous pratiquez, plus vous réglerez vos paramètres de manière totalement instinctive.
Prenons un exemple.
Vous souhaitez faire une photo de portrait dans la rue et vous n’avez pas de trépied. Vous allez allonger la focale et ouvrir le diaphragme (A ou Av) au maximum. Cela aura pour conséquence de créer un beau flou d’arrière-plan pour votre sujet.
En parallèle, comme votre sujet ne bouge pas et pose pour vous, vous pouvez choisir une vitesse (S ou Tv) faible. Cependant, pour éviter les flous de bouger, vous allez paramétrer une vitesse correspondant à 2 fois votre focale.
En effet, comme vous n’avez pas de trépied, vous ne serez pas parfaitement stable au moment de prendre la photo. Par conséquent, pour éviter ce flou de bouger, la règle est de régler une vitesse 2 fois supérieur.
Par exemple, vous utiliser une focale à 85mm, vous choisirez une vitesse forcément supérieure à 170, soit 1/250 de vitesse.
Quand utiliser ce mode ?
Vous pouvez utiliser ce mode seulement si vous vous apercevez que dans un contexte précis, l’appareil ne vous donne pas les paramètres que vous recherchez. De plus, il doit s’appliquer dans des moments où vous n’avez pas besoin de prendre des photos dans la précipitation.
Par exemple, vous êtes dans une station de métro et vous souhaitez prendre une photo d’un de vos amis. Vous souhaitez une faible profondeur de champ et réglez donc une ouverture maximale (f/2.8 par exemple).
En parallèle, vous souhaitez un temps de pose plutôt long pour donner une sensation de rapidité du métro qui passe derrière.
Dans ce cas précis, rien ne garantit que vous auriez eu le même rendu final sur un mode semi-automatique. Par ailleurs, il faudra bien vérifier que la correction d’exposition soit bonne (sur le curseur 0).
Un curseur inférieur à 0 correspond à une sous-exposition. Inversement, un curseur supérieur à 0 correspond à une surexposition photographique.
Sinon, laissez les ISO en mode automatique pour un ajustement de l’exposition. Ensuite, une fois ces paramètres réglés, vous choisissez la composition puis faites la mise au point. Enfin, photographier !
Vous voyez ici que si vous étiez en priorité ouverture par exemple, le boitier aurait pu vous paramétrer une vitesse plus élevée. Vous n’auriez donc pas eu l’effet désiré. En effet, c’est dans ce genre de situation que vous pouvez pleinement exprimer votre créativité.
Mes recommandations sur l’utilisation du mode semi-automatique
Tout d’abord, en temps normal, si vous souhaitez contrôler la profondeur de champ dans vos photos, privilégiez la priorité ouverture. Dans la photo, ce mode semi-automatique est beaucoup utilisé pour donner plus ou moins de profondeur de champ. L’appareil décidera des autres paramètres.
En parallèle, si vous souhaitez prendre des photos d’actions (sport, ou autres sujets en mouvement), foncez sur la priorité vitesse. En conséquence, la profondeur de champ sera un aspect secondaire pour ce shooting photos.
Enfin, utilisez le mode manuel si vraiment l’appareil photo vous donne des paramètres non désirés. Par exemple, lors d’une prise de vue, vous souhaitez raconter une certaine histoire à travers votre photo.
Vous souhaitez donner un côté dramatique et attirer le regard du spectateur sur un endroit particulier de la photo. Si les paramètres en mode semi-automatique ne permettent pas de refléter cette histoire, passez en mode manuel.
Finalement, avec un peu de pratique, vous vous rendrez compte que le mode manuel n’est pas du tout compliqué. Que vous soyez sur un reflex ou un hybride, peu importe. Peu importe la taille de votre capteur : plein format, APS-C, micro 4/3.
On s’en fiche. Une fois que vous maîtriser le triangle d’exposition et les modes semi-automatiques, ce sera pareil quel que soit le boitier. Et, croyez-moi, vous prendrez bien plus de plaisir en prenant des photos que vous avez parfaitement maîtrisées.
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